Le témoignage du chrétien

Le témoignage du chrétien

PREMIERE EPITRE DE PIERRE

Le Nouveau Testament commenté

Chapitre 3 ~ Versets 1 à 22

Le témoignage du chrétien


Traduction Louis Segond 1910

1 Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes,

2 en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

3 Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt,

4 mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu.

5 Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris,

6 comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.

7 Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.

8 Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.

9 Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.

10 Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,

11 Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;

12 Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.

13 Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?

14 D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;

15 Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,

16 et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.

17 Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal.

18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit,

19 dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison,

20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l'eau.

21 Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ,

22 qui est à la droite de Dieu, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.

Nouvelle traduction de la Bible

1. De même pour les femmes, qu'elles soient soumises à leurs maris afin que, si certains d'entre eux refusent de croire à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes.

2. Ils seront spectateurs de votre conduite pure et respectueuse.

3. Qu'il ne s'agisse pas de l'apparence, par des cheveux tressés, des bracelets en or ou par le port de parures élégantes.

4. Mais exprimez plutôt ce qui est caché dans le cœur humain, dans l'incorruptibilité d'un esprit doux et paisible qui est d'un grand prix devant Dieu.

5. C'est ainsi, autrefois, que se paraient les saintes femmes, celles qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris.

6. Comme Sara qui obéit à Abraham, et l'appelait "seigneur". En faisant le bien et en ne vous laissant effrayer par rien, vous êtes devenues ses filles.

7. De même pour les maris, soyez compréhensifs dans votre vie commune, la femme est plus délicate, respectez-la. Comme elles doivent hériter avec vous la grâce de la vie, il faut que rien n'entrave vos prières.

8. Enfin, vivez tous en accord, compatissants, fraternels, miséricordieux, dans l'humilité.

9. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l'insulte pour l'insulte, mais bénissez, car vous avez été appelés pour cela, pour hériter la bénédiction.

10. En effet : « Quelqu'un aime-t-il la vie et veut-il voir des jours heureux ? Qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses. »

11. « Qu'il évite le mal et fasse le bien, qu'il recherche et poursuive la paix ! »

12. Car « Les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles attentives à leurs supplications. Mais le Seigneur tourne Sa face contre les malfaisants. » (Psaume 34.13-17)

13. Qui vous fera du mal si vous montrez du zèle pour le bien ?

14. Toutefois, vous serez bienheureux si vous devez souffrir pour la justice. « Ne craignez pas ce qu'ils craignent, n'en soyez pas troublés ! » (Esaïe 8.12)

15. Sanctifiez dans vos cœurs le Christ, votre Seigneur. Soyez toujours prêts à plaider face à quiconque vous demande raison de votre espérance.

16. Dans la douceur et le respect, avec une bonne conscience, là même où vous êtes calomniés, vous confondrez ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ.

17. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.

18. Christ aussi a souffert pour les péchés, une fois pour toutes, Lui le juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. Il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant quant à l’Esprit.

19. Puis Il est aussi allé prêcher aux esprits en prison.

20. A ceux qui autrefois avaient refusé de croire, quand la patience de Dieu se prolongeait aux temps de Noé qui construisait l'arche dans laquelle bien peu de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées par l’eau.

21. C'est la préfiguration de celle qui vous sauve maintenant avec le baptême, non par la purification des souillures du corps, mais par l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, par la résurrection de Jésus Christ.

22. Il est à la droite de Dieu depuis qu’Il est allé au ciel. Les anges, les autorités et les puissances Lui sont soumis.

Allez jusqu'au bout de l'Evangile !

Commentaires et annotations

3.1 à 3.22 : Le témoignage
La vie chrétienne devrait être un témoignage permanent à la gloire de Dieu.

Mais bien souvent la réalité est tout autre tant il est facile de se laisser prendre par les voies de ce monde.

Il y cependant un moment privilégié de témoignage : c'est le baptême.

Qu'est-ce que l'eau du baptême ?

« C'est elle qui vous sauve maintenant, non par la purification des souillures du corps, mais par l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, par la résurrection de Jésus Christ. » (verset 21)

Quelle est la signification symbolique de cet acte qui, rappelons-le, viens du grec "baptizein" qui signifie "immerger" ?

En quoi devons-nous être immergés ?

Dans l'eau pour nous laver de nos impuretés corporelles ?

Non !

Nous nous immergeons, par le baptême, dans un ... « engagement d’une bonne conscience envers Dieu », un engagement qui se résume en un seul terme : la foi.

Pas dans n'importe quelle foi, mais la foi en la résurrection de Jésus Christ.

Le baptême d'eau est un engagement, un contrat moral qui est passé entre le baptisé et Son Seigneur.

Il est attesté par Pierre que le baptême ne change en rien le corps physique de l'individu qui demeure confronté au péché.

Un tel engagement ne peu concerner, de toutes évidences, le baptême des enfants qui n'ont pas la conscience nécessaire.

Cet engagement suppose une foi préalable comme il est écrit : « Celui qui a cru et est baptisé sera sauvé. Mais celui qui est incrédule sera condamné. » (Marc 16.16)

Ainsi, le baptême n'a jamais sauvé personne, le salut venant de la grâce de Dieu par le moyen de la foi. Peut-on prétendre inciter Dieu à accorder Sa grâce par le moyen du baptême en baptisant des enfants ?

Ou encore, comme ce fut le cas pendant des siècles, par le baptême forcé des adultes en les obligeant à se convertir au christianisme ?

Le verset cité ci-dessus de Marc 16.16 précise l'ordre des évènements : la foi ... puis le baptême.

Qu'adviendrait-il de celui qui aurait la foi et viendrait à mourir sans être baptisé ?

La Bible répond à cette question avec le bon larron qui fut crucifié à côté du Seigneur. Jésus lui dit :

« A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)

Pourquoi en fut-il ainsi ?

Parce que cet homme, au dernier jour de sa vie, s'était repenti et avait reconnu en Jésus son sauveur.

Il n'a certes pas pu quitter sa croix pour se faire baptiser !

Sans être baptisé, par la foi en Jésus, il fut sauvé.

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